Vivre avec un handicap à l'université
Que tu sois réfugié·e, demandeur·se d’asile ou nouvel·le arrivant·e, tu as des droits et des aides pour étudier dans de bonnes conditions. Voici les réponses aux principales questions.
En France, les universités doivent garantir l’égalité des chances aux étudiant·es en situation de handicap (physique, sensoriel, psychique, cognitif ou maladie chronique). Cela inclut des aménagements personnalisés, un accompagnement spécifique, et un accès aux locaux et aux ressources.
Chaque université dispose d’un service handicap ou mission handicap. C’est ce service qui met en place les aides nécessaires : aménagement des examens, prise de notes, interprète, tutorat, temps supplémentaire, etc. Il est important de contacter ce service dès ton inscription (ou le plus tôt possible), pour que les aides soient mises en place à temps.
Oui. En général, il faut un certificat médical ou un document attestant ton handicap (par exemple : une reconnaissance de la MDPH, un dossier médical, un certificat d’un·e médecin).
Si tu es en demande d’asile, réfugié·e ou sans accès complet aux soins, explique ta situation au service handicap ou au service social : ils peuvent t’aider même sans tous les justificatifs habituels.
Les aménagements dépendent de tes besoins : temps supplémentaire aux examens, adaptation des supports, salle calme, secrétaire ou preneur·se de notes, matériel spécifique, ou possibilité d’étaler ta formation sur plusieurs années. Le service handicap analyse ta situation et propose un plan adapté.
Oui. Selon ton handicap, tu peux bénéficier d’un·e assistant·e d’éducation, d’un·e interprète en langue des signes, d’un·e médiateur·rice ou d’un·e tuteur·rice pour t’accompagner dans les cours ou démarches.
Oui. Le CROUS propose des logements adaptés (accès PMR, salle de bain adaptée, ascenseur…). Il faut en faire la demande via le Dossier Social Étudiant (DSE) et signaler tes besoins spécifiques. Tu peux aussi contacter directement le service social du CROUS.
Je peux demander une consultation adaptée dans un CeGIDD ou auprès d’associations comme AIDES, ARDHIS ou le Planning familial. Des professionnels peuvent m’écouter et m’aider à reprendre confiance.
La santé sexuelle concerne aussi les violences, les traumatismes, le respect du corps et du consentement.
Oui. En plus des bourses classiques, il existe des aides pour les étudiant·es en situation de handicap. Tu peux t’informer auprès du service social de l’université, du CROUS ou de la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées). Certaines associations ou programmes comme PAUSE peuvent aussi soutenir les étudiant·es réfugié·es en situation de handicap.